Je suis professeure certifiée en Documentation depuis 29 ans et fière d’être une fonctionnaire d’État au service de tous les enfants qui vivent en France.
Depuis 2013, j’ai subi et combattu trois entreprises de harcèlement moral professionnel (vertical ET horizontal) dont le but était de : me placardiser, m’intimider, m’ostraciser, me diffamer, me calomnier, m’effondrer psychologiquement et me faire dégager physiquement.
La cause de ces 3 entreprises qui, en 2013, 2016 et 2018 ont crû en intensité, perversité et efficacité ?
J’ai dénoncé, en interne puis publiquement, des dysfonctionnements de cette administration mafieuse qu’est devenue l’Éducation nationale, ainsi que l’omerta qui règne sur ces dysfonctionnements. J’ai aussi affirmé que cette omerta n’est possible que grâce à la complicité, active ou passive, de 80% des « profs » (du secondaire en tout cas) qui aujourd’hui sont soit des trouillard/es, soit des ignorant/es soit des collabos.
Depuis au moins 2005 (loi Fillon), l’administration de l’Éducation nationale, aujourd’hui sous le contrôle total de Blanquer, a accepté de détruire l’enseignement public afin de crétiniser les jeunes générations et de les transformer soit masse de travail décérébrée soit en plèbe amorphe.
Les enseignant/es qui refusent cela, en étant trop passionné/es, trop compétent/es, trop investi/es, trop cultivé/es, trop efficaces et trop critiques, doivent être maté/es et soumis/es. Si les hiérarques ne parviennent pas à leurs fins par les menaces et intimidations, ils emploient des méthodes mafieuses et prennent des décisions qui violent des principes constitutionnels comme celui du contradictoire ou celui de l’accès aux documents administratifs.
Les hiérarchiques se sentent d’autant plus puissants que la juridiction administrative, premier recours des fonctionnaires pour contester des décisions illégales, est aujourd’hui en grande partie dans le camp de l’Administration.

Jocelyne Chassard

Décembre 2020

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